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17 septembre 2019

L’alimentation intuitive : manger ce qu’on veut quand on veut ?

Santé & bien-être

Avant tout, merci à notre diététicienne-nutritionniste en chef, Alicia Sicardi, pour avoir rédigé cet article et nous avoir fourni tous ces conseils ?

Il n’y a aucun régime tenable jusqu’à la fin de nos jours ! Alors, pourquoi ne pas tout simplement écouter son instinct ? C’est ce que prône “l’alimentation intuitive” : manger “ce qu’on veut quand on veut”, c’est tentant, non ? On fait le point avec la diététicienne-nutritionniste Alicia Sicardi.

 

L’alimentation intuitive pour revenir à notre fonctionnement “naturel”

Ce mouvement est d’abord le résultat d’un grand ras-le-bol de frustration et de privation alimentaire. On en revient donc à l’essentiel, avec une démarche très simple :

Chacun est unique et a un fonctionnement différent.

De ce fait, il est ridicule que tout le monde ait le même régime, mange aux mêmes heures, en même quantité selon la taille, le poids, le sexe, l’âge etc.

Un exemple : Si l’on prend deux sœurs jumelles qui ont les mêmes activités et mangent la même chose, elles n’auront pas forcément le même rapport à l’alimentation. Cela dépend de leurs émotions, du stress, du microbiote… Et pourtant, un professionnel de la nutrition « classique » donnerait le même programme alimentaire à ces deux sœurs.

C’est pourquoi revenir à une alimentation plus primaire est arrivé comme une évidence. Et quelque chose de totalement naturel, finalement ! Voici deux exemples parlants :

Observons un chat auquel on donne un petit morceau de nourriture : il va le regarder, le sentir, en goûter un tout petit morceau d’abord, le palper… Et puis si ça lui plaît, il mangera le morceau entier. S’il n’a pas faim ou qu’il n’aime pas, il n’y touchera pas. Bref : il ne se prend pas la tête !

Moins facile à trouver : observons maintenant une personne qui a une relation vraiment saine avec la nourriture ! Elle mange ce qu’elle veut quand elle veut, sans se poser de question et sans compter ses calories. Elle peut manger de grandes quantités de crème glacée sans culpabiliser. Et elle peut aussi laisser les 3/4 de son plat préféré sans en ressentir aucune frustration… pour la simple et bonne raison qu’elle n’a plus faim ?

 

“Je mange quand j’ai faim”

“Je mange quand j’ai faim et j’arrête quand je suis à satiété” : voici le principe de base de l’alimentation intuitive !

Et ce, quelque soit l’heure sur la pendule. Je me recentre sur mes sensations physiques de faim (ou d’absence de faim, justement !). Je prends le temps de manger et de déguster pour prendre conscience de ce que je mange. Ainsi, je mets plus de temps à manger, cela permet d’avoir le temps à mon estomac d’envoyer un signal de satiété à mon cerveau… Et je mange donc uniquement ce dont j’ai besoin et non pas au-delà. Je ne compte pas mes calories, je cesse de me peser et de me priver, de me frustrer et de diaboliser certains aliments. Je mange de tous les aliments qui me plaisent. Magnifique, non ?

 

Pourquoi ça marche : l’explication scientifique

Il s’agit d’un phénomène physiologique simple :

Étape 1. J’ai une sensation physique de faim : ventre qui gargouille, estomac creux, crampes d’estomac, bouche sèche ou au contraire saliveuse, coup de fatigue… Cela signifie en effet que les cellules de mon corps ont besoin d’être nourries.

Étape 2. Donc, je mange. Et ce, jusqu’à satiété. Alors, mes cellules reçoivent exactement la quantité de nutriments dont elles ont besoin.

En revanche, en dehors d’une sensation de faim, les cellules n’ont pas besoin de nutriments. Donc quelque soit l’aliment que j’ingurgite (même s’il est catalogué “sain”), il sera stocké ! Et oui… Les cellules n’ayant pas besoin d’être nourries, elles mettent en réserve pour plus tard. Et c’est une des explications (parmi tant d’autres) de la prise de poids.

 

Théorie VS. pratique : les limites

Difficulté n°1 : faire la distinction entre la faim et l’envie de manger

La faim vient pour répondre à un besoin physiologique, l’envie de manger à un besoin émotionnel. Et souvent, il est difficile de faire la distinction. Parce que l’on s’ennuie, que l’on a des angoisses, que l’on est stressé(e) ou que l’on est trop sollicité(e)… Il y a toujours une bonne raison (et c’est pareil pour tout le monde !)

La solution ? Apprendre à lâcher prise, à ne pas être systématiquement dans le contrôle. Essayer d’identifier la raison qui nous pousse à avoir envie de manger, mais juste pour comprendre, pas pour se juger. Bref, rester bienveillant(e) envers soi-même. Tout va bien ?

Difficulté n°2 : cela ne signifie pas forcément être en bonne santé !

En gros, on vient d’expliquer quon peut manger ce que l’on veut quand on veut sans grossir. C’est vrai. Mais cela n’apportera pas forcément un bon état de santé.

Une petite expérience scientifique pour illustrer cela : nous avons réalisé une étude qui portait sur deux groupes de personnes qui mangeaient au McDo. Les personnes du premier groupe devaient manger matin, midi, goûter et soir au McDo. On leur servait un plateau complet et elles étaient dans l’obligation de terminer leur plateau et de manger à des heures fixes imposées pendant l’expérience. Les personnes du deuxième groupe devaient prendre tous les repas au McDo également, mais elles n’avaient pas d’horaires à respecter (elles prenaient ce qu’elles voulaient quand elles voulaient) et devaient respecter leur sensations physiques de faim (ne pas manger au-delà de leur satiété et ne manger que quand elles avaient faim). Résultat, dans le premier groupe, toutes les personnes à 100 % ont pris du poids. Dans le deuxième, 95 % n’ont pas du tout pris de poids et 5 % en ont même perdu ! En revanche, dans les deux groupes, les marqueurs sanguins étaient déséquilibrés et des déficits en micronutriments étaient notables.

Conclusion : manger ce que je veux ne me fera pas grossir si je respecte mes sensations de faim et de satiété… Mais pour préserver une bonne santé, l’idéal est quand même de bien équilibrer la majeure partie de mes repas !

Difficulté n°3 : grossir au début ?

En adoptant ce genre d’alimentation, beaucoup peuvent prendre du poids au début. Et c’est normal ! En effet, ces personnes ont sûrement essayé beaucoup de régimes, été beaucoup frustrées, ont abîmé leur métabolisme avec des privations… Quand il se remet à manger « normalement », le corps peut alors stocker par peur que d’une nouvelle privation. Jusqu’à ce qu’il comprenne que c’est terminé, qu’il ne sera plus en mode “famine”. Cela peut prendre plus ou moins de temps !

Conclusion : surtout ne pas désespérer ! Il faut du temps, et encore une fois, beaucoup de bienveillance. Ce n’est pas une recette miraculeuse, mais c’est la seule issue pour retrouver un métabolisme en bonne santé !

Difficulté n°4 : culpabiliser !

Cette fameuse culpabilité ! Pourquoi ? Parce que l’on a trop mangé ou sans avoir plus faim du tout. Le risque, c’est alors de se lancer dans un cercle vicieux qui n’en finit pas. Je mange trop, je culpabilise, donc je me frustre, donc je mange trop, donc je culpabilise, donc je me frustre…

Conclusion : la méthode de l’alimentation intuitive est bien, c’est un bon moyen pour amorcer une relation à l’alimentation plus sereine, mais elle a ses limites si on en fait un nouveau “régime”. Pour s’en affranchir, il est souhaitable de faire un travail sur soi. Non pas en changeant sa manière de manger, mais sa manière de penser. Apprendre à ne pas culpabiliser, apprendre à ne plus avoir honte et apprendre à s’aimer. C’est la seule et unique manière de retrouver une relation normale avec la nourriture ?

 

Ce sujet vous a interpelé ? Découvrez le site officiel de l’alimentation intuitive, qui vous permettra d’aller encore plus loin !

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